
Les avocats des différents prévenus devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) dont ceux de l’ex-ministre d’Etat Karim Meïssa Wade ont suspendu leur participation au procès, a annoncé, mardi, à l’audience Me Maducké Niang.
‘’Je suis désolé, mais nous suspendons notre participation aux travaux de la CREI, parce que les conditions d’un procès pénal équitable ne sont pas réunies’’, a déclaré à la barre, Me Niang, membre du pool des avocats du fils de l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade. Joignant le geste à la parole, les différents avocats des prévenus ont quitté la salle d’audience d’un seul coup, aux environs de 11 heures et 40 minutes.
Le président de la CREI, le juge Henry Grégoire Diop, a indiqué juste qu’il prenait ‘’acte’’ de cette attitude des conseils des prévenus. Auparavant, le procureur spécial auprès de la CREI, Antoine Félix Diome, a soutenu que ‘’dés lors que le prévenu Karim Wade refusait de comparaître sans raison médicale valable, ses avocats n’ont plus droit à la parole’’.
Le représentant du parquet spécial a aussi expliqué que le directeur de l’administration pénitentiaire, dans un rapport, a expliqué que Karim Wade ''a refusé de lui-même de ne pas venir à l’audience''.
A l’en croire, le médecin de l’administration mandaté pour l’examen a également essuyé un refus de l’ex-ministre de l’Energie, des Infrastructures, des Transports et de la Coopération internationale.
En outre, M. Diome a indiqué que toute la conduite de Karim Wade a été consignée sur un procès verbal d’huissier. L’ ex- directeur général de BMCE capital, Tassilima Gassama, entendu à titre de témoin a répondu aux questions de la CREI, à celles de la partie et du prévenu Mamadou Pouye, durant toute l’audience de ce mardi.
Karim Wade et ses co-prévenus, notamment Abdoul Khalil Bourgi dit Bibo et Mamadou Pouye, sont poursuivis pour enrichissement illicite portant sur un patrimoine de 117 milliards de francs.
‘’Je suis désolé, mais nous suspendons notre participation aux travaux de la CREI, parce que les conditions d’un procès pénal équitable ne sont pas réunies’’, a déclaré à la barre, Me Niang, membre du pool des avocats du fils de l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade. Joignant le geste à la parole, les différents avocats des prévenus ont quitté la salle d’audience d’un seul coup, aux environs de 11 heures et 40 minutes.
Le président de la CREI, le juge Henry Grégoire Diop, a indiqué juste qu’il prenait ‘’acte’’ de cette attitude des conseils des prévenus. Auparavant, le procureur spécial auprès de la CREI, Antoine Félix Diome, a soutenu que ‘’dés lors que le prévenu Karim Wade refusait de comparaître sans raison médicale valable, ses avocats n’ont plus droit à la parole’’.
Le représentant du parquet spécial a aussi expliqué que le directeur de l’administration pénitentiaire, dans un rapport, a expliqué que Karim Wade ''a refusé de lui-même de ne pas venir à l’audience''.
A l’en croire, le médecin de l’administration mandaté pour l’examen a également essuyé un refus de l’ex-ministre de l’Energie, des Infrastructures, des Transports et de la Coopération internationale.
En outre, M. Diome a indiqué que toute la conduite de Karim Wade a été consignée sur un procès verbal d’huissier. L’ ex- directeur général de BMCE capital, Tassilima Gassama, entendu à titre de témoin a répondu aux questions de la CREI, à celles de la partie et du prévenu Mamadou Pouye, durant toute l’audience de ce mardi.
Karim Wade et ses co-prévenus, notamment Abdoul Khalil Bourgi dit Bibo et Mamadou Pouye, sont poursuivis pour enrichissement illicite portant sur un patrimoine de 117 milliards de francs.